Le 17 octobre prochain, se tiendra à Bagnolet la première Assemblée Générale (AG) de notre copropriété.
A cette occasion, nous aurons notamment à nous prononcer sur un choix de syndic, puisque l’action de quelques copropriétaires a permis l’inscription à l’ordre du jour, en plus de la candidature « naturelle » de Lamy, filiale du promoteur Nexity, de celles de deux autres syndics : H&D, une petite structure montreuilloise, et l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Romainville, par ailleurs propriétaire de 40 lots sur la copropriété.
Contrairement au programme Villa Respiro, autre réalisation Nexity sur Romainville, ce n’est pas l’agence Lamy du Pré-Saint-Gervais qui est proposée à nos votes, mais, étonnamment celle de Bagneux (Hauts-de-Seine) : faut-il y voir un signe de défiance du promoteur envers l’un de ses « mauvais élèves » ?
Il faut dire que les témoignages des copropriétaires de Villa Respiro concordent au moins sur un point : la totale inaction du syndic Lamy durant son mandat, qui a fort logiquement été « éjecté », la première AG venue (le 18 juillet dernier), au profit de… l’OPH Romainville, qui assurait là sa première mission dans un cadre privé !
Et là, changement totale d’ambiance de travail semble-t-il, puisque les dossiers ont enfin été pris par le bon bout, et les actions effectuées en bonne intelligence avec le conseil syndical, des rencontres entre les parties étant organisées à rythme mensuel.
Alors, évidemment d’aucuns objecteront, au vu du « résumé » quelque peu biaisé mentionné sur l’avis de convocation, que la proposition de l’OPH Romainville est trois fois plus chère que les deux autres : une lecture attentive des documents fournis permettra pourtant de se rendre compte qu’il n’y a absolument rien de comparable entre deux offres (Lamy et H&D) pour majeure partie composées de rémunérations variables (pourcentages ou coûts proportionnels relatifs à des actions entreprises), et une autre (OPH) formulée sous forme de package, sans mauvaise surprise, a priori.
D’ailleurs, concernant le cas Villa Respiro, un membre du Conseil syndical a témoigné qu’à prestations égales (sur le papier !), l’aventure Lamy était revenue au final 8% plus cher que le contrat avec l’OPH… avec, on vient de le voir, absolument aucune comparaison possible sur la qualité de service offerte (suivi de dossiers, disponibilité, réactivité…).
Si l’option H&D semble devoir être mise de côté en raison des incertitudes liées à la taille de l’agence, au flou entourant la proposition fournie, il ne reste donc que 2 syndics en balance : bien évidemment, notre choix devra se porter sur la candidature de l’OPH, qui offre le plus de garanties, et dont on peut attendre la plus grande implication, ses intérêts étant les nôtres.
D’ailleurs, à ceux qui pourraient s’inquiéter d’un éventuel mélange des genres dans une structure potentiellement juge et partie, on objectera que l’OPH, s’il était choisi, ne pourrait avoir de représentant au Conseil syndical…
La proximité est par ailleurs un critère essentiel pour la bonne gestion de la copropriété, notamment la première année : comment croire qu’un syndic basé à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, saura se montrer réactif en cas de problème important sur le site ?
Et l’on devine très bien que l’OPH de Romainville, situé à deux pas, rue des Fontaines, pourra venir contrôler plus régulièrement la qualité des prestations fournies par les entreprises retenues (ménage, entretien des espaces verts…) qu’un homologue situé au sud de Paris, de l’autre côté du périph’ !
On l’aura compris : le 17 octobre prochain, il faut assurer la victoire de l’OPH pour envisager des premiers mois sereins dans notre future résidence, et éviter, surtout, la nomination de Lamy. En raison de sa proximité avec le promoteur Nexity, il y aura forcément des conflits d’intérêt, comme le confirme l’UNARC (Union Nationale des Associations des Responsables de Copropriété) dans ses recommandations sur les copropriétés nouvelles !
Les discussions sur le forum, ainsi que des échanges entrepris via une mailing-list de copropriétaires laissent entrevoir un « plébiscite » pour la solution OPH Romainville : reste désormais à convertir l’essai le 17 octobre, et surtout à convaincre d’ici là les copropriétaires avec qui nous ne sommes pas en contact (des investisseurs ?).
Qu’ils n’hésitent surtout pas à se manifester d’ici la tenue de l’Assemblée Générale, notamment par le biais du formulaire présent sur le site !
